Les teneurs des fourrages de base varient
Le cheval peut ingérer de grandes quantités de fourrages grossiers pauvres en substances nutritives. C’est pourquoi, le cheval doit toujours avoir des fibres à disposition. Sa forme la plus répandue est le foin, la paille, l’ensilage, etc. Comme règle de base on dit au moins 0.5 kg de fibres brutes par 100 kg de poids vif.
Attention à la pâture au printemps
A la pâture, le cheval ingère continuellement du fourrage, ce qui n’entrave pas trop la digestion. Le revers de la médaille se situe dans la forte variation des teneurs de l’herbe pâturée. 1kg de matière fraîche d’herbe printanière contient avant épiaison environ 20 g de protéines digestibles, 2 MJ d’énergie digestible et 39 g de de cellulose brute. La même pâture, après floraison contient 16 g de protéines digestibles, 2.3 MJ d’énergie digestible et 75 g de de cellulose brute. En conséquence le temps de pâture doit être limité dans une jeune herbe de printemps.
Que signifie du bon foin pour les chevaux?
Souvent on affourage de l’herbe fauchée et séchée tardivement, appelée foin écologique. Selon les teneurs, le foin écologique est bien adapté aux chevaux. Mais selon les conditions météo, il peut être fortement envahit de moisissures. Une bonne alternative est de donner un foin plus riche mélangé à de la bonne paille. Ainsi les teneurs, la structure et la qualité sont en adéquation.